Enfin le canal et l'Europe!

 

Croisement au petit matin dans le canal 


Lundi 5 avril 4h10 le pilote arrive à bord, 4h20 la bouée est larguée, ça y est nous faisons enfin route vers la Méditerranée!

 Dimanche après midi notre agent est venu nous signifier notre passage prévu pour lundi 8h en 2 jours.

Autorisation de passage; ORZA est devenu ZORA
Après que Pierre lui est donné un pourboire supplémentaire, il nous a déclaré que si nous le souhaitions nous pouvions peut être passer en une seule journée, si nous étions prêt à remettre encore un peu la main à la poche. Aussitôt dit aussitôt fait, un coup de téléphone plus tard le pilote est ok pour venir à 4h au lieu de 8 et le directeur du "yacht club d'ISMAILIA" fermera les yeux moyennant aussi un "petit pourboire" en supplément des 30$ de la bouée que nous avons payé d'avance!

Le passage du canal s'effectue sans encombre, à contre sens des navires descendant vers le sud, et

Solange avec le 1er pilote   

nous nous apercevons très vite que nous aurions pu faire cela dès la réouverture! Le pilote prend la barre quasiment au départ et ne la lâchera que pour débarquer. Comme il fait très froid en ce petit matin de vent de nord, nous lui prêtons une paire de gants polaire qu'il "oubliera" de nous rendre en débarquant malgré le double pourboire! Mais c'est vrai qu'il a offert un masque à Solange.

L'Ever Given au mouillage sur le lac Amer

 

 Même si les pilotes barres en permanence, l'un de nous est toujours présent pour le surveiller, surtout le deuxième qui passe plus de temps à jouer sur son téléphone qu'à surveiller la marche du bateau.  

Dans le lac Amer nous passons à raser sur l'arrière de l'EVER GIVEN retenu au mouillage par les autorités du canal qui réclament un milliard de dollars d'indemnité!

La navigation est plutôt monotone dans cette tranchée qui fait entre 160 et 200m de large, bordée de digues de sable, de murs ou de collines artificielles faites des déblais de l’agrandissement. Le lac Amer et la ville d'ISMAILIA, où nous faisons un petit stop au yacht club pour changer de pilote et sacrifier aux "traditions locales", font une agréable coupure ainsi que de temps à autre le croisement de felouques à voile ou de quelques palmiers dattier.


 

  A quelques kilomètres au nord d'ISMAILIA, autre originalité le canal est barré par un pont flottant mobile. Nous devons attendre l'ouverture presque 3/4 d'heure pour le passage d'un convoi militaire. Nous voyons ensuite le pont se mettre en rotation autour d'un axe articulé sur le quai ouest et mu par une sorte de pousseur fixé à l'autre extrémité; étonnant!


Plus loin nous passerons sous un grand pont à haubans, quasi désert, qui nous rappelle notre pont de Normandie, la circulation en moins. 

 Au fur et à mesure que l'après-midi avance le vent de nord forci et la température descend pour devenir glaciale! Nous avons enfilé les polaires et les cirés, mais malgré tout nous sommes gelés et nous commençons à nous dire que le quart de nuit en sortant du canal ne va pas être une partie de plaisir. 

Vers 18h00 la Méditerranée est  en vue! A 18h15 la pilotine viens se ranger le long du bord pour le débarquement de notre deuxième pilote. L'équipage réclame encore un bakchich, ce sera le dernier, nous sommes enfin sortis de cette monumentale escroquerie qu'est le canal de SUEZ! Cela restera probablement mon plus mauvais souvenir de navigation!


 

Nous remontons, au moteur, le chenal de sortie qui fait environ 6 milles contre 20 nœuds et un bon clapot. Impossible de sortir du chenal à cause des bancs de sables qui l'entourent. Au bout du chenal, juste avant de mettre à la voile le moteur change de bruit et varie en régime! Probablement de nouveau soucis avec le filtre! Pour le moment nous partons à la voile, au bon plein vers une petite trouée dans le mur de cargos au mouillage qui nous entoure. Une fois de plus vive l'AIS qui nous permet de confirmer que tous ces navires sont bien au mouillage, ou détecter le mouvement de quelques uns que nous ne voyons pas encore!

La nuit est finalement beaucoup moins froide que nous l'avions imaginé, et nous avons un bon vent de nord nord est. Nous faisons route au travers à bonne vitesse un peu plus sud  que nécessaire pour anticiper la bascule vers le nord qui doit avoir lieu demain. 

En fait de bascule, mardi 6 dans la matinée le vent tombe, et le moteur refuse de démarrer.   Purge du préfiltre et du filtre qui s’avère être plein d'eau! Nous finirons par penser que le gas-oil livré à Suez a été coupé! Le moteur repart difficilement et varie en régime! On ne peut faire route dans ces conditions. Quand nous voulons l’arrêter, impossible l'électrovanne ne fonctionne plus. Je n'arrive pas à l'étouffer sur la prise d'air et il me faut déconnecter les injecteurs pour qu'il cale. Que du bonheur!

Nous déroulons le génaker pour faire route dans les touts petits airs. Les variations incessantes du vent en force et direction nous amèneront jusqu'à Rhodes où nous avons décidé de nous arrêter pour réparer et au vue de la météo qui annonce 40 nœuds de nord nord ouest entre Rhodes et la Crête pour la nuit du 8 au 9. Nous arrivons le jeudi 8 en début de nuit et faisons une entrée à la voile dans la marina après avoir essayer sans succès un contact VHF. Solange et Pierre aux amarres, Gilles aux écoutes et drisses et ma pomme à la barre, Orza arrive au ponton aire cassée, juste pour passer les amarres, comme à la parade! à 4 c'est tout de même beaucoup plus facile, et si nous avions été juste tout les deux Solange et moi, cela aurait été un peu difficile!

Les gens de la marina arrivent aussitôt en nous criant que c'est interdit, que la marina est fermée... Après explication ils acceptent que nous restions et appellent la police portuaire qui arrive dans les 10 minutes. La police nous explique que la Grèce est fermée, que vu les circonstances nous sommes tolérés le temps d'effectuer les réparations nécessaires, mais que nous sommes en détention sur notre bateau et me font signer un engagement comme quoi personne ne mettra pied à terre! Enfin ils nous informent que dès le lendemain ils appelleront l'ambassade de France pour que celle-ci puisse nous assister. 

Rhodes, le quai des pestiférés!
Vendredi matin l'équipe de la marina vient déplacer ORZA pour l'amarre à la digue qui est aussitôt condamnée avec des barrières pour empêcher quiconque de pouvoir venir nous voir. Vers midi un agent maritime délégué par l’ambassade de France vient sur le quai et nous laisse sa carte en nous demandant de lui transmettre un mail avec nos besoins! Pour Solange et moi, c'est simple avoir un mécano pour réparer le moteur et vidanger la soute à gas-oil, et pour Pierre et Gilles la possibilité de prendre un avion pour rentrer en France. Ils étaient venus pour environ 3 semaines et sont à bord depuis 35 jours! 

Samedi et dimanche, bien sûr il ne se passe rien, mais le lundi les choses se mettent en route. 

Pour nous, c'est le manager de la marina (parlant parfaitement le Français) qui s'activera et nous trouvera mécanicien et super marché. Une fois le gas-oil vidangé ( et hop 500l de gas-oil à la poubelle) et le remplacement des filtres, le moteur démarre, mais, toujours avec des variations de régime et il refuse aussi de s’arrêter. Nous avons juste gagné une super odeur dans tout le bateau! Il est clair qu'il faut démonter la pompe d'injection et les injecteurs. Dans la foulée, le mécanicien prend aussi la pompe d'aspiration d'eau de mer où il a détecté une petite fuite?? Tout est remonté le jeudi et le moteur démarre avec un peu de difficulté pour réamorcer le circuit d'eau de mer. Il claque un peu au démarrage, mais cela diminue pour quasiment disparaitre à chaud. Nous le laissons tourner une heure sans soucis et le redémarrons sans problème le lendemain, toujours avec ce petit claquement qui s’efface à chaud. Bref je considère que c'est fonctionnel et en informe l'agent maritime.

Pour les courses le supermarché a un site avec catalogue des promos de la semaine en photo! Heureusement car la Grèce est encore un pays où nous ne savons pas lire. Nous avons donc passé une commande du style page 2, 1ère ligne, photo 3, etc etc avec un petit texte d'accompagnement en Anglais pour ce qu'il n'y avait pas en photo. Un petit coup de fil en plus et nous avions notre commande sur le quai! Bien et efficace. 

Pour Pierre et Gilles le débarquement s'est avéré plus compliqué, les autorités Grecques exigeant une attestation de domicile rédigée par la commune de résidence avec traduction officielle en Grec, ainsi qu'un test pcr. Tout a pu se faire dans les temps, vive internet et merci à la consul de France à Rhodes. Le médecin est venu sur le quai pour les tests le jeudi matin, tous les papiers étaient réunis jeudi soir et nos équipiers ont pu sauté dans l'avion vendredi midi. 

Ce vendredi 16 avril nous avons aussi réussi à payer le mécanicien (Aie aie aie, il n'y avait qu'un seul plaisancier à plumer) par carte visa (très très difficile en Grèce) et obtenir notre levée de détention! 

Samedi matin il ne nous restait plus qu'à faire le plein de gas-oil et en route pour la Corse, car l'Italie était fermée. La météo nous annonçait 25 nœuds de sud est pour les 24h à venir, nous assurant d'une belle progression pour ce début de traversée.

Nous démarrons avec 15 nœuds qui forciront tranquillement dans l'après midi. Hélas à la tombée du jour cela continue à forcir pour s'établir à 40 nœuds, rafales à 46 - 48 et nous voilà sous grand voile, à 3 ris. ORZA marche en permanence à 10 -11 nœuds avec des surfs à 16 - 17. La mer se creuse un peu, avec des vagues pas très hautes, mais abruptes. Le pilote décroche deux ou trois fois et je suis obligé de remettre le bateau en ligne. Après avoir augmenté le réglage de sensibilité du pilote, les choses rentrent dans l'ordre, mais je reste une bonne partie de la nuit auprès de la barre, au cas ou...Pour autant Solange ne dort pas non plus et nous sommes assez contents quand cela commence à mollir vers 6h.

Il faut rapidement renvoyer de la toile car le vent tombe vite, et à 9h nous démarrons le moteur; pétole dans une mer encore assez hachée. Hélas pas d'eau à la sortie d’échappement, le moteur ne refroidit pas! Milos est à une dizaine de milles, nous y allons à la voile pour mouiller à l'abri devant le port d' Apollonia où nous arrivons à 14h45, reconnaissons le, assez fatigués. Nous déjeunons, puis je met vaguement le nez dans le moteur, mais l'énergie n'y est pas. Nous verrons demain, repos!

Apollonia vue du mouillage

Le village à l'air superbe, l’environnement agréable et la température plutôt douce, mais nous ne pouvons que regarder de loin 😟 grosse frustration!

Lundi matin nous sommes réveillé par du bruit et des appels près du bateau. Ce sont les autorités locales. Nous expliquons notre situation et immédiatement le chef nous reproche de ne pas les avoir appelés par VHF.  J'avoue que la veille en arrivant je n'y ai même pas pensé!

Ils nous demandent nos papiers et les papiers du bateau. Alors que nous rentrons à l'intérieur chercher les documents demandés ils percutent ORZA par tribord avec l'ancre proéminente de leur semi-rigide, laissant un bel impact sur le bordé! Je suis assez fâché et le fait remarquer au chef à qui je demande ce qu'il compte faire pour réparer et si ils ont une assurance. En guise de réponse ils exigent notre attestation d'assurance. Les choses sont pas trop bien engagées. Mais bon ils n'insistent pas et reviennent un peu plus tard avec un mécanicien qui promet de revenir l'après midi. 

Apollonia vue du mouillage
L'homme est de parole et l'après midi il est à bord et constate que l'impeller monté par le mécanicien de Rhodes n'est pas le bon. Trop souple il n'a pas suffisamment de force d'aspiration. Comme de plus il y a une petite prise d'air avant la pompe cela ne peu pas fonctionner. En deux heures, et 250€, tout est réglé et le mécanicien accepte que je lui fasse un réglement par carte visa. Naïvement nous espérons pouvoir partir le lendemain et nous contactons les autorités pour avoir notre autorisation d'appareillage.

Mais ce n'est pas si simple! Il faut que nous transmettions à l'ambassade de France une situation des avaries du bateau et les coordonnées de l'entreprise missionnée pour la réparation. L'ambassade doit transmettre officiellement tout cela aux autorités maritimes de Milos. Ensuite l'entreprise qui est intervenue doit faire un rapport comme quoi les avaries sont réparées et que le navire est en état de navigation, et transmettre ce rapport aux autorités maritime! Pour facilité l'affaire, nous avons le téléphone mais pas d'internet. J'y passe mon mardi et mon mercredi matin, début d'après midi tout est réglé et je demande ma levé de détention et l'autorisation d'appareillage.

Milos goulet d'entrée à Adhamas
Soit mais le "brave" capitaine qui a bigné mon bateau, pour excuse et réparation, a décidé de me mettre une amende de 300€!!!   Nous devons payer par virement bancaire ou en espèce. Nous n'avons pas d'Euro et sans internet virement impossible. Grâce a une employée qui parle bien le Français nous obtenons l'autorisation de venir à Adhamas, la capitale de l'ile, avec le bateau et de débarquer pour aller à la banque. 

Jeudi 22 avril, de bonne heure et de bonne humeur, euh... non pas vraiment, nous appareillons pour Adhamas où nous arrivons à 11h. deux policiers m'attendent sur le quai pour me faire signer le procès verbal  ( tout en Grec) et l'un m'accompagne à la banque pour que je puisse prendre des espèces et faire le transfert aux autorités Grecque. Avec mon beau reçu nous retournons voir le policier qui m'a  fait signer le procès verbal et j'obtiens enfin la levé de détention et l'autorisation d'appareillage!

 A 11h25 je suis de retour à bord et nous levons l'ancre immédiatement pressés de quitter cette île peu accueillante!

A Rhodes c'est le manager de la marina qui avait agit en notre nom, en demandant les autorités, merci.

Ce début de traversée se fait au moteur mais le vent arrive en milieu d'après-midi et nous ferons une navigation assez agréable, contournant le Péloponnèse durant la nuit. A sa pointe sud ouest, au lieu de faire route directe vers l'Italie au largue, nous longeons la côte Grecque au travers pour anticiper une
L'Etna enneigé
bascule du vent vers le nord. En fin d'après midi quand  le vent tourne nous sommes dans le sud ouest de ZANTE. Nous abattons et continuons au travers dans un vent qui s’établit à 27, 28 nœuds. Au près ce serait assez désagréable. Deux ris dans la grand voile et trinquette, ce n'est pas hyper confortable, ça roule, mais ça déboule et nous avalons la mer Ionienne en une nuit. Vive l'iridium et la réception de fichiers météo! Au matin du 25 avril, jour de la fête du skipper, nous atterrissons sur l'Italie, dans un vent très mollissant, mais avec le soleil dans le dos mettant en valeur le sommet enneigé de l'Etna au dessus de sa couronne de nuage!    
 
Le vent revient de  nord nord ouest à l'entrée du détroit et nous nous amusons à louvoyer dans ce vent léger avec courants et contre courants qui nous rappellent notre Manche natale, et j'avoue que je passe un bon moment. 

Pétole au couchant
Il sera hélas suivi d'un bien plus mauvais, car quelques milles après la sortie du détroit le vent tombe et après une petite heure de moteur, nouvelle panne. Cette fois rien à faire, même après le remplacement des filtres et la purge du circuit, ça ne repart pas. Il nous faut accepter de nous trainer pendant 4 jours de manœuvres incessantes dans des vents très variables pour parcourir les 350 milles qui nous séparent encore de la France. Frustrant et fatiguant après tous les déboires déjà subits. 

Jeudi 29 avril en fin de matinée les côtes Corse sont enfin en vue. Nous sommes au près bon plein dans 15 nœuds de vent, ça va vite, dans l'après-midi nous serons arrivés, repos!. Reste un dernier "détail" l'entrée au port sans moteur. Il est clair que l'on ne peut rentrer à deux dans le port de Porto Vécchio avec un bateau de 16m. J'ai donc l'intention de rentrer dans la rade à la voile en m'approchant au plus prés du port et de demander une aide au maître de port pour l'entrée et l'amarrage. 
 
Mauvaise inspiration je contacte ce dernier par téléphone dès que j'ai du réseau. Il nous demande d'abord d'où nous venons, si nous avons des tests PCR et combien de temps nous avons mis pour arriver de Grèce. Bonne nouvelle, avec nos test fait 48h avant le départ de Rhode et 12 jours d'isolement lors de notre navigation, nous sommes acceptés en Corse, nous serons LIBRES de débarquer!!!   Après explication de notre situation il me conseille aussitôt de demander un remorquage à la SNSM car la passe d'entrée de la rade est difficile avec le vent du moment, et je vais me retrouver totalement déventer sous les collines.
 
Entrée en rade de Porto Vecchio
Au vu de la carte je suis un peu septique. Mais nous ne sommes que 2 à bord, fatigués, le bateau n'est pas assuré et j'ai un copropriétaire à qui je dois quelques comptes! Je me décide donc à appeler le cross Corse qui me met en relation avec la SNSM. Un peu après le passage de la pointe de la Chiappa la SNS 159 nous passe la remorque et nous fait entrer en rade. Je ne constate pas plus de dévente que cela et me dit que ce serait passé sans soucis, bien plus facile que l'entrée à Rhodes!   

A l'entrée du port deux petits bateaux de servitude prennent le relais et nous amènent cul au ponton et nous passent la pendille.
 Il ne reste qu'à ranger le bateau.
Nous voyons rapidement arrivé le patron de la vedette SNSM qui nous présente une facture de 650€ que je ne remet pas en cause.Mais j'ai vraiment l'impression de mettre cet argent à la poubelle sur les mauvais conseil du maître de port. C'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Naviguer de Phuket à Djibouti nous aura couté en tout 10000€ pour avoir le droit de poser le pied à terre à Djibouti une semaine en 3 mois. Cela laisse un goût amer. 
 
Iles Lavezzi Orza à la cala Lazarina

Heureusement le séjour Corse s'ouvre sur de bien meilleures perspectives. D'abord le moteur est remis en route très rapidement. Diagnostique: pompe d'injection décalée. Recalage " à l'oreille" mais ça marche et pour un prix dérisoire!
 
Ensuite plaisir d'être libre d'aller à terre acheter une baguette, de marcher.... des petits plaisirs tout simples mais tellement bons! Ceci dit la première fois que nous avons marché nous avons eu mal dans des muscles le long des tibias que nous ne savions même pas qu'ils existaient 😂!
 
Enfin et surtout, plaisir de retrouver nos enfants qui ont pu venir chacun une semaine , ainsi qu'un couple d'amis. Petites navigations cools, beaux mouillages, températures agréables retrouvées, belles randonnées à terre, restaurants en terrasse... bref, les plaisirs de la Vraie croisière!😊 
 
Nous avons aussi pu nous faire vacciner contre le covid, ce qui devrait nous permettre des escales en Espagne et au Portugal, ce sera plus agréable! Ambiance croisière et non plus convoyage (ou voyage de c.., interprétation du voyage qui ne nous satisfait guère!)
 
Notre ami Guy arrive demain soir. Il est un peu en manque de navigation, puisqu'il a laissé son bateau en Thaïlande en octobre 2020 et qu'il ne peut pas y retourner. Jeudi ou vendredi, si la météo est favorable, route sur Minorque, puis Majorque, Ibiza, Carthagène, Gibraltar, Cadix....
 
 
Lac Amère

Felouque sur le lac Amère



Ismaïlia 

Ismaïlia 








Palmiers dattiers 


Monument au milieu de... rien!









Atterrissage en Corse la pointe de la Chiappa





Baie Sant'Amanza




Fleurs du maquis



Balade au dans le maquis à Sant'Amanza


Baie Sant'Amanza


Lavezzi mémorial de la Sémillante

Lavezzi

Lavezzi

Lavezzi

Lavezzi cimetière des officiers de la Sémillante

Lavezzi

Lavezzi cimetière des marins de la Sémillante

Lavezzi

Lavezzi

Lavezzi


Bonifaccio

Bonifaccio

Bonifaccio

Bonifaccio

Bonifaccio

Bonifaccio

Bonifaccio

Bonifaccio

bonifaccio le phare de la Madonetta

Bonifaccio

Bonifaccio

La caletta du Fazzio

Le phare de la Madonetta

Bonifaccio

Le golf de Valinco

Genévrier

Campomoro

Pointe de Campomoro

Pointe de Campomoro

Tour génoise de campomoro

Le lac de l'Ospedalle

Fôret de l'Ospedalle

Calanque Di Conca

Ajaccio journée de lavage



Commentaires

  1. Ho la la ! Que de déboires :(
    Voyage vraiment pas de tout repos.
    Courage à vous.
    Bisous

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    1. avec un peu de retard....les voyages forment la retraite
      bisous

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  2. Cela fait plaisir d'avoir des nouvelles, et que de péripéties, toujours passionnant de lire le récit , ça irait plus vite si vous traversiez par les fleuves de France (ha ha ha) Allez bonne continuation. bises, Agnès

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    1. d'autres récits vont suivre jusqu'à notre retour en Bretagne, nous espérons que nous espérons plus tranquille, bises à toi

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  3. Bon....des bonnes soirées en perspectives pour nous raconter tout cela....bonne route....

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  4. Hello les amis! Vraiment heureux de vous savoir arrivés sains et saufs! Profitez bien et à bientôt.
    Bisous de nous deux

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  5. Bonjour les amis, je crois qu'il faut se dire que c'est le prix a payer pour un voyage exceptionnel et quand il est fini on se souvient surtout des bons moments !

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    1. Oui, nous garderons les bons moments, mais l’accumulation des soucis restera dans nos mémoires à bientôt

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  6. On va réellement s'ennuyer de vos récits lorsque votre voyage sera terminé! En attendant, faites nous encore réver un peu durant ces derniers mois de navigation. On reprendra notre blog quand toute cette crise snitaire sera terminée et qu'on pourra voyager un peu. On a beaucoup d'idée pour visiter autour de nous. Italie, Espagne etc etc. Des petits week ends à venir et on a hâte!
    bisous. Fred et Dom

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    Réponses
    1. Oui, nous comprenons que tout le monde a hâte de profiter de la vrai vie et des loisirs et nous serons heureux de vivre vos voyages à travers " la vie de biberon"
      bisous à vous deux

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  7. Oui !!!Quel courage !Heureusement, nous sommes toujours plein de ressources devant les épreuves....cela restera une gigantesque aventure dont vous sortez vainqueurs !!!Bravo 😘
    Ce fichu virus 🦠 ne vous aura pas aidé !!!!

    On a hâte de vous retrouver !!!
    Belle fin de croisière et plein de bisous de l’île de Groix 🥰
    Prenez soin de vous
    Monique & Patrick

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    Réponses
    1. Bonjour Solange et Marc,
      merci à vous pour ces belles photos et commentaires qui permettent de comprendre la "complexité" de vos aventures nautiques ! A très bientôt en Bretagne, bises, Gisèle

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    2. coucou Monique et Patrick, continuez de profiter de votre bateau même s'il vous mène moins loin maintenant. Les iles bretonne sont belles et aussi à découvrir
      à bientôt bises

      Bonsoir Gisèle,
      Nous espérons que la liseuse est au point pour le prochain départ qui approche à grand pas, nous espérons surtout que tous les ennuis ont été pour nous, bisous

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