Première navigation et décision

Bonjour à tous

Nous voilà arrivé à Rebak Marina sur l'île de Langkawi à la frontière de la Thaïlande à l'issue d'une navigation de 275 milles en 3 étapes qui nous a enfin permis de naviguer à la voile!

Appareillé de Port Dickson le vendredi 22 au levé du jour dans la pétole le vent a bien voulu

Départ de Port Dickson

 nous sourire  pour nous permettre de faire de la voile d'abord dans un prés léger, ce qui nous a amené pour une première nuit dans l'île de Pulau Indah proche de port Kelang. Marina a moitié désaffectée, mais où il y a tout de même un gardien qui fait payer la nuit, en espèces, et comme c'est le soir  il ne peut donner le reçu, le bureau est fermé!
D'ailleurs la douche des femmes où il y a de la lumière est fermée aussi et personne n'a la clef! Mais la douche des hommes est ouverte, mais là, il n'y a pas de lumière!

Le lendemain nous repartons direction Pangkor et le vent veut bien nous accompagné, mais cette fois c'est du largue, et malgré notre carène bien sale nous marchons a plus de sept nœuds!

Enfin à la voile

Le captaine est content! Petite ombre au tableau, de temps à autre le pilote décroche et nous trouvons que la pompe fait un bruit anormal.
De plus il y a une fuite sur le vérin de barre.
Malgré cela tout va bien à bord et la journée passe agréablement. L'étape faisant 97 milles nous attaquons nos premiers quart de nuit. Il faut rester vigilant avec les pêcheurs, mais il ne sont pas trop nombreux, quand aux navires marchands ils sont plus au large. Navigation facile. Nous sommes en vue de notre but vers 4h30 - 5h00, mais comme le vent nous est toujours favorable nous continuons vers Penang, 70 milles au nord.Le vent nous lâchera hélas en milieu d'après midi et c'est au moteur que nous passerons sous l’impressionnant pont sud de Penang, mis en service en 2014. C'est le plus long pont d'Asie du sud est avec ses 24km.

Juste après être passé sous le pont, alors que nous nous dirigeons vers le mouillage le moteur s'étouffe et ne tourne plus qu'au ralenti. Nous mouillons immédiatement avant qu'il ne cale. Le diagnostic est rapide: des bactéries ont obstrués la poire d'amorçage avant le préfiltre. Démontage nettoyage et purge, 20minutes plus tard nous pouvons remettre en route.

Le lendemain nous repartons pour notre dernière étape d'environ 70 milles entre Penang et Langkawi.
Premier tiers au moteur puis le vent arrive du nord est et nous voilà reparti au près. Le vent montera jusqu'à 25 nœuds dans les grains ce qui nous permet faire nos premières prises de ris et de tester différentes combinaisons de voilure. Nous voyons aussi ORZA filer a plus de 8 nœuds au bon plein.
Hélas le pilote fait toujours des siennes. Il peut très bien fonctionner 3 ou 4 h sans problème et décrocher deux fois de suite à 1/4 d'heure intervalle, et ce  avec 20 nœuds de vent ou rien. Préoccupant!

L'aigle pêcheur de Kuha

Lundi à 22h nous mouillons devant l'aigle pécheur (symbolle de Langkawi), à Kuha ,capitale de Langkawi, prêt a débarquer de bonne heure et de bonne humeur pour les formalités. Hé oui, la Malaisie est un état fédéral et à chaque changement d'état il faut passer par l'immigration, le harbour master et les douanes!
Tout cela est assez rapidement expédié car nous sommes en "domestic" et nous nous offrons un petit resto local avant de retourner à bord après avoir admiré quelques magnifiques yacht au Royal Langkawi Yacht Club!
En nous dirigeant vers la rade nous nous apercevons rapidement qu'ORZA n'est plus là! Il est parti se promener tout seul! Nous le retrouvons un bon 500m sous le vent. Le mouillage a dérapé malgré les 25m de chaine pour 5m d'eau. Il faut dire que pendant notre escapade terrestre le vent c'est établi à 25 nœuds avec des rafales à plus de trente. Nous avons vite fait de le rattraper (vive la grosse annexe à carène rigide et le 15cv) et de relever le mouillage. Alors que l'ancre arrive au ras de l'eau, le guindeau s’arrête. je n'entend plus la pompe hydraulique et réalise immédiatement que la courroie a encore cassé!!! Nous finissons de remonter à la main et retournons mouiller en mettant cette fois 30m. Mais le bateau dérape à nouveau et il nous faut relever nos 30m de chaine à l'aide du winch électrique, puis empenneler une deuxième ancre pour qu'enfin le mouillage tienne. Tout cela a deux sur un bateau de 16m avec 25 à 30noeuds, je vous assure que c'est plutôt sport. Je plonge dans la cale moteur d'où je pousse un mer.. retentissant! Si la courroie a cassé, c'est que la pompe est en train de se désolidariser du moteur. Cette foutue pompe est particulièrement inaccessible sous le moteur et le mécanicien qui est intervenu en janvier dernier n'a, de ce fait, pas dû pouvoir la serrer correctement.
Je ne vois qu'une solution il va falloir soulever le moteur pour intervenir dessous. Pas insurmontable, mais bien trois jours de boulot tout de même.Il faudra aussi que nous changions l'ancre qui n'est manifestement qu'une pâle copie locale, mais c'est du détail.
Bien sur il y a aussi tout les "petits détails" qui n'avancent pas parce que l'on ne trouve pas les pièces, parce que le fournisseur vous a refilé un truc qui n'est pas à la cote demandé, etc, etc....
Ah j'oubliai la cerise sur le gâteau; le passage au distribanque ou la machine ne donne pas d'argent pour cause de refus d'autorisation, mais où Boursorama me dit que je viens de prélever 1500RM (400€)! Mais ça c'est juste pour l'ambiance, pour que l'on ai quelque chose à raconter!



                                                                                                                                                       

Porsche au supermarché

Les paysans Bretons s'exportent

Quelques détail de la vie locale; en allant faire les courses au supermarché, où nous croisons les paysans Bretons, nous trouvons 3 Porsches dans la galerie marchande, et en revenant nous croisons sur le ponton les habitants de l'île d'en face chargeant leurs courses sur leur bateau!

Embarquement des courses: le mouton

Embarquement des courses: volailles et plantes

Nouvelle marina,nouvelle piscine

Samedi matin nous avons tranquillement relevé notre mouillage empennelé avec le winch électrique (une petite heure tout de même) puis fait une jolie petite navigation tranquille au milieu des iles pour venir jusqu'à Rebak, où nous nous sommes empressés d'aller profiter de la piscine! Détente!

Après de longues heures de réflexion, si possible au milieu de la nuit, le constat est sans appel. Le bateau n'est pas fiabilisé et nous ne pourrons pas venir à bout de tout en 2 à 3 semaines. Nous avons donc décider de reculer notre programme, probablement d'un an pour finir de préparer le bateau sans se mettre de pression, de faire quelques jolies croisières dans les environs pour tout tester à fond et prendre enfin le temps de visiter la Thaïlande et la Malaisie.

Nous sommes donc encore pour de longs mois sur la région et si certain d'entre vous sont tentés, il y a des couchettes libres à bord.

Ce matin, nous avons fait "nabab" à la piscine! Demain ce sera l'enfer de la cale de carénage sous le soleil, enfin demi enfer car nous faisons faire le carénage. Moi je vais me concentrer sur les problèmes d'hydraulique et de mécanique, c'est tout de même beaucoup mieux que d'être enfermé dans un bureau😊

ORZA au prés

Flotte de pêche

Penang

Pêcheur

Rade de Kuha

Phocéa au mouillage

Rebak resort la piscine

"Nabab" à la piscine

ORZA à Rebak Marina

En mer

parapluie ou ombrelle!

Chalutier

Pont de Penang